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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
16 mars 2007

Ruelle

Side_alley_off_Degraves_St_in_the_Melbourne_CBD______Benrobertsabq

L'art hue, l'art hèle
dans les rues et les ruelles

"Nous disons des fentes étroites, et nous ne pouvons pasM__rivahe_street___Andri_Ivin donner une plus juste idée de ces ruelles obscures, resserrées, anguleuses, bordées de masures à huit étages."   Victor Hugo, les Misérables

"Dans ma ruelle, on ne s'installe jamais pour longtemps.Street_Elba____Heli_Zeiler Les gens qui la hantent sont des nomades de la ville, des voyageurs éternels errant dans le labyrinthe chaotique et poussiéreux des rues. Ils déguerpissent aussi vite qu'ils sont apparus, sans laisser de traces, car ils n'ont strictement rien. Ils vont plus loin, attirés par le mirage d'un emploi, effrayés par une épidémie venant de se déclarer dans la ruelle ou chassés par les propriétaires des cases et des vérandas à qui ils ne peuvent payer le loyer de leur place. Tout dans leur vie est provisoire, mouvant etStreet___Queen___Nepal______Helmut_Ist_Hikkamonster Kooli_street___Kooli_streetprécaire, existe sans exister. Et quand quelque chose existe, pour combien de temps? Cette incertitude permanente fait que les hommes de ma ruelle se sentent toujours menacés, sont constamment effrayés. Ayant abandonné la misère de leur campagne, ils ont fait le voyage jusqu'à la ville avec l'espoir d'y vivre mieux. Celui qui y a retrouvé un cousin peut compter sur son soutien, sur un coup de pouce. Mais beaucoup de ces villageois d'hier 14th_street____Jann'ont trouvé aucun proche, aucun membre de leur tribu. Souvent ils ne comprennent même pas la langue qu'ils entendent dans la rue, ils ne savent pas demander le moindre renseignement. L'univers de la ville les engloutit. Le lendemain de leur arrivée, ils ne sont plus capables d'en sortir."
Ryszard  Kapucinski, Ebène, Aventures africaines
 

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Commentaires
W
DD > Une vision du Ghana dans les années cinquante. Forcément, ça interpelle et ça bouscule<br /> <br /> Houla Jade, tu me mets la pression, là ehhe. C'est vrai, même les plus austères ruelles sont magnifiées sous le regard du photographe.<br /> <br /> Bienvenue Cécile. Promenons-nous<br /> <br /> Et il y en a des pauvres dans toutes ces ruelles. A même le sol et sous des bâches parfois. Welcome Gwenn<br /> <br /> A bientôt, dimanche sera éternel
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G
Des mots pour la rue, pour tous les pauvres, les désespérés et tous ceux-là qui malheureusement doivent se taire<br /> <br /> Merci et bonne journée Well
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C
Joli ... on a envie d'aller se promener ...
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C
Bonsoir Well,<br /> <br /> Les ruelles, petite rue dont on pourrait bientôt dire que les murs se touchent...et dansent autour des maisons..Magnifiques photos comme d"habitude et commentaires.Avec Well, sachez le on n'est jamais déçue(s). merci de ton passage étoilé biz CJM*
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D
Un bien bel extrait qui donne envie de lire le reste.
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