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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
13 mars 2024

Point Virgule G-spot

 

 

 


Le désir se présente dans toutes ses formes allant de l'insatiabilité irrémédiable du corps jusqu'à la dimension religieuse allégorique ou métaphorique.

 

Il est une donnée essentielle, universelle et singulière, qui confronte tout individu à la part insondable de son être.


En tout état de cause, le désir reste un précipité énigmatique qui se dialectise avec le plaisir, le manque, le besoin, l'interdit et l'idéal, sans jamais s'y dissoudre.
Son armature et sa nature foncièrement déroutantes impliquent un mouvement de vie, une mise en jeu perpétuelle, une promesse,
vectorisés à travers la fonction de l'objet agissant tout au plus comme un révélateur.


Parler du désir, c'est donc exposer les fondements de l'être.

 

C'est à partir de ce fond énigmatique que je souhaite interroger le désir d'être chez des patients pour lesquels la pâleur de la vie, exposée sans aucun relief,
ne peut se construire que dans de forts mouvements entraînant des passages à l'acte variés auto ou hétéro-agressifs. Travaillant dans une maison d'arrêt et dans un Centre Médico-Psychologique,
il est bien rare de rencontrer chez mes patients un mode d'organisation psychique dans lequel l'objet, introduit sur fond d'absence, permet de soutenir le jeu du désir.


Ces pathologies se nourrissent dans le champ perceptif au détriment du pôle représentatif.
Le perçu, « l'à-voir pour de vrai », consiste à consommer l'objet comme on se consolerait par anticipation du désespoir qu'occasionnerait la perte irrémédiable de tout désir.

 

De la position dépressive non assumée, on passe aisément dans les registres des aménagements état limites,
pervers ou narcissiques qui ont en commun de se garantir contre la séparation, l'altération voire la mort de l'objet.

Chez ces sujets, la logique de l'espoir se substitue à l'instauration du désir qui s'est jadis inscrit comme une pièce tragique indicible et effrayante, la jouissance se présentant comme le seul gain narcissique compensatoire et légitime.

Dans ce contexte, le désir s'apparente à une lutte serrée, parfois fatale, qui oppose Éros à Thanatos.
Pour ces patients la quête de l'émoi le plus singulier, le plus secret, reste la seule possibilité d'un plaisir liminaire égalable à la recherche du bonheur.
L'émotion devient un facteur d'accomplissement, une condition d'émergence de l'être, l'élément le plus basal de la volonté et du besoin d'être.


Magali Ravit, L'extrémité du désir : le désir d'être et l'espace du désir (janvier 2005)

 

 

 

Son
cul
n'est
pas
qu'un point
Jeu

 


Une virgule
qui
s'émmancipule
sur l'à bout
de ta queue

 


Une canicule
qui
brûle
despote
peu à peu
un amour


G-spot !

 

 

Folles
alliées
de ses
chatouilles
fripouilles
si souvent
Mouille

 

 

Un point
de ta rouille
sur sa virgule

 

 

qui
déverse
sans cesse

 

 

ondées
crachin
averses
rincées
saucées

 

 

Purple
rain
pulpeuse
pluie
dirty
juicy
squirty

 

 

Coulée
de
fontaine

 


de son tout
absolument
partout

 

 

glu-glu-glu !
goût de glue !!
glou-glou-glou-glou !!!

 

 

au banc d'aimant
à bonde aimante
abondamment

 

 

de
ce
qui
lui
plaît
et
surtout
de
ce
qui
lui
pleut


!
!
!

 

©    Well,   Point Virgule G-spot
         ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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