Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
Publicité
Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Diaporama Awad Art
10 février 2019

Regard

A quelques centaines de mètres du pays, dans une grande villa silencieuse, non loin des écoles, habitait Thérèse Delombre.
La Sorgue coulait près de la maison et d’énormes platanes la protégeaient des regards. Une atmosphère d’angoisse, de solitude flottait autour de ses murs gris. Elle paraissait vouloir s’écraser sur le sol. Les sentiers qui menaient à la lourde porte étaient pleins de folle avoine.
Une mousse épaisse envahissait le bas des murs que l’humidité minait.
Rarement quelqu’un passait devant le portail de fer rouillé qui, pendant des années, ne s’était pas ouvert, et les branchages qui s’élevaient fort haut au-dessus des toits cachaient le cadran solaire à la lumière du jour.
Sur les quinze fenêtres de la façade, trois seulement étaient ouvertes.
Celles de la cuisine et de la salle à manger de Mme Delombre.

André Richaud, La Douleur (incipit)

Jena Goldsack

Le hasard croisa son chemin
J'étais aveugle
Elle le voyait bien

Son regard croisa le mien
J'étais aveugle
Elle me le renvoyait bien

Mon regard croisa sa main
J'étais son aveugle
J'étais son chien

Puis le hasard décroisa nos chemins
J'étais aveugle
Mais je voyais enfin

Well, Sombritude   ©

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité