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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
25 avril 2017

Fort peu de “bien”



La conception rogerienne des «clients» est tout autre que la conception freudienne des «patients». Freud ne cachait pas, à ses proches et à ses confrères, son mépris pour les hommes en général et pour des patients en particulier. Il écrivait à Pfister en 1918: «Je ne me casse pas beaucoup la tête au sujet du bien et du mal, mais, en moyenne, je n'ai découvert que fort peu de “bien” chez les hommes. D'après ce que j'en sais, ils ne sont pour la plupart que de la racaille [Gesindel]» [9]. Deux ans plus tard, à propos des peintres expressionnistes : «Sachez que, dans la vie, je suis terriblement intolérant
envers les fous, n'y découvre que ce qu'ils ont de nuisible et suis en somme pour ces “artistes” exactement ce que vous stigmatisez, au début, du nom de philistinou de cuistre» [10]. À Theodore Reik en 1929: «Vous avez raison de supposer qu'au fond, je n'aime pas Dostoïevsky, malgré toute mon admiration pour son intensité et pour sa supériorité. Cela provient du fait que l'analyse a épuisé ma patience à l'égard des tempéraments pathologiques. Dans l'art et dans la vie, je suis intolérant à leur égard».
Jacques Van Rillaer, Carl Rogers : de la psychanalyse à l’approche centrée sur la personne



 Je n’avais jamais entendu parler de Mme Angot, mais je m’étais d’emblée demandé si elle n’était pas une "psychanalysée". Je me suis donc intéressé à son cas, puis j’ai cru bon d’écrire ce texte pour attirer l’attention, une fois de plus, sur un des tristes effets de la psychanalyse.

Mme Angot illustre parfaitement le fait que quand on a été psychanalysée et qu’on en est fière, on ne se gêne plus pour parler avec une haine sans retenue. Ce n’est pas toujours le cas, mais c’est fréquent. Moi qui ai été membre d’une école freudo-lacanienne [1] pendant plus de dix ans (années 1970), je puis en témoigner.

Il y a un demi-siècle, le célèbre psychiatre Henri Baruk [4] reprochait au freudisme d’exacerber les conflits interpersonnels: «Nous avons vu fréquemment des guerres familiales, des haines des enfants contre les parents, des divorces douloureux et injustes déterminés par une telle orientation. En outre, certains sujets psychanalysés deviennent d'une extraordinaire agressivité au point de vue social, car ils sont d'une extrême sévérité pour les autres et les accusent sans cesse, ce qui arrive parfois à créer des individus antisociaux. La religion juive, parlant de la loi de Moïse, proclame : Tous ses sentiers mènent à la paix. On pourrait dire le contraire de la loi psychanalytique: Tous ses sentiers risquent de mener à la guerre» [5]. Aujourd’hui, avec le succès du lacanisme, les choses ont empiré.
Jacques Van Rillaer, La psychanalyse stimule la haine : Christine Angot


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Dans

fort peu de "bien"

il y a si souvent

bien peu de "fort".

Well, À Lacantonade   ©

 

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