Wacances
La chaleur était là, égale à elle-même. Il fallait toujours quelques secondes chaque matin pour se souvenir qu’on était là pour passer des vacances. Jacques dormait toujours, la bonne aussi. Sara alla dans la cuisine avala un bol de café froid et sortit sur la véranda. L’enfant se levait toujours le premier. Il était assis complètement nu sur les marches de la véranda, en train de surveiller à la fois la circulation des lézards dans le jardin et celle des barques sur le fleuve.
— Je voudrais aller dans un bateau à moteur, dit-il en voyant Sara.
Marguerite Duras, Les petits chevaux de Tarquinia
- Alors ces wacances, brèle-maman ?
- Oh, j'ai encore passé tout juillet à pleurnicher !
- C'est tellement beau Pornichet, cette Bretagne lumineuse avec la Loire qui jaillit enfin dans l'Océan !
- Non, non ! pleurnicher...
Well, Mauser in l'eau