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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
25 janvier 2023

Confirmez que vous n'êtes pas une robote

 

 

Confirmez que vous n'êtes pas une robote

 

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Avec l'ère de machines,
beaucoup d'esprits se croient robots.

Louis Pauwels, Ce que je crois

 

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Tu parles de civilisation, tu dis qu’elle ne devrait pas être,
ou qu’elle devrait être différente.
Tu dis que tous les hommes souffrent, ou la majorité, avec les choses humaines disposées de cette manière.
Tu dis que si elles étaient différentes, ils souffriraient moins.
Tu dis que si elles étaient selon tes voeux, cela vaudrait mieux.
J’écoute et je ne t’entends pas.
Pourquoi donc voudrais-je t’entendre ?
Si je t’entendais je n’en serais pas plus avancé.
Si les choses étaient différentes, elles seraient différentes, voilà tout.
Si les choses étaient selon ton coeur, elles seraient selon ton coeur.
Malheur à toi et à tous ceux qui passent leur existence à vouloir inventer la machine à faire du bonheur !

Fernando Pessoa, Poèmes désassemblé

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 Ce que c’est que les illusions !
Moins que les robots nous savons.
Les sentiments sont désormais
suscités à l’électricité.

Le robot muet descend de l’arche,
plein de désir de paternité.
Vous autres: en avant, marche !
Place pour les amants programmés !

Ne coupez donc pas le courant.
Surtout que l’amour ne meure pas.
Les machines s’aiment en tout cas
c’est plus que les hommes, n’est-ce pas ?

Stig Dagerman, Billets quotidiens (27 octobre 1950)

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 Je m’arrache à mes visions et je m’arrache les yeux chaque jour qui passe.
Je ne veux pas voir, je ne peux pas voir les hommes mourir chaque jour.
Je préfère être de pierre, être sombre,
à supporter le dégoût de me ramollir en dedans et sourire
à droite et à gauche afin que prospère ma petite affaire.

Je n’ai d’autre affaire que d’être ici à dire la vérité
au milieu de la rue et à tous les vents :
la vérité d’être vivant, rien que vivant,
avec les pieds sur terre et le squelette libre dans ce monde-ci.

Que diable gagnons-nous à bondir jusqu’au soleil avec nos machines
à la vitesse de la pensée ; que gagnons-nous
à voler au-delà de l’infini
si nous continuons à mourir sans aucun espoir de vivre
hors du temps des ténèbres ?

Gonzalo Rojas, Contre la mort

chess robot

 Seule ma vie mourra pour moi vraiment,
un jour.
Seule l’herbe sait le goût de la terre.
Seul mon sang se languit, vraiment,
de mon cœur, quand il le quitte.
L’air est haut, tu es haute,
ma tristesse est haute.
Arrive un temps où meurent les chevaux.
Arrive un temps où vieillissent les machines.
Arrive un temps où la pluie tombe froide
et toutes les femmes portent ta tête
et tes robes.
Arrive aussi un grand oiseau blanc
qui pond sur le ciel la lune.

Nichita Stănescu

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Ce qui stupéfie ne peut être
le vestige de ce qui
a été.
Demain encore aveugle
avance lentement.
La vue et la lumière
font la course l’une vers l’autre,
et de leur étreinte
naît le jour,
aussi grand qu’un faon,
les yeux déjà ouverts.

John Berger, Ce qui stupéfie

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La vie condamne les hommes
Aux mêmes soubresauts des remparts
À une même tentation de brûlure

La vie consume les hommes
Comme des feux de joie
Dans les bas fonds de l’eau

La vie transparaît en mesure
Des miroirs d’homme

La vie revendique un sourire
Et le retient sans fin
Au bord de l’évanouissement

La vie rassure sur la nature du mal
Et baisse les yeux en abondance

La vie va jusqu’à la mort
Après elle se fait déraison
C’est là que je l’attends

La vie est une dernière autopsie

Alicia Gallienne,  Dernière autopsie

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 Plus je vis
moins je sais ce que je suis
donc plus je suis identique
à ce qui n’a pas d’identité

des corneilles craillent à la lune
le soleil use le cuivre du clocher
les arbres colorient doucement leurs pages
des hommes voyagent de peau en peau

puis un jour sans le savoir
ils traversent le bleu du ciel
pour aller relier la lumière
des étoiles entre elles

José Acquelin, Festival

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Où est-il celui qui parlait le langage des astres ?

Celui capable de réformer le monde
Ou de l’embraser d’un souffle acide
De l’enrouler d’un bon mot
Jusqu’à l’implosion des sens
De faire de tout ce qui était
Cendres incandescentes

Où es-tu ?

Grégory Rateau, Pour qui parle le poète ?

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J’ai aimé, comme tout le monde. Peut-être est-elle
Encore vivante. Le temps passera jusqu’au jour
– Ce n’est pas encore demain, mais un jour bien plus tard –
Où quelque chose d’aussi grand que l’automne
S’allumera sur la vie comme un ciel que rougit l’incendie
Et qu’attendrit le sous-bois. Sur la sottise des flaques,
Crapauds alanguis par la soif,
Sur les clairières frissonnantes
Comme un lièvre, et qui sont jusqu’aux oreilles
Cousues à la natte des feuilles d’antan,
Sur le bruit qui ressemble au faux ressac du passé…
J’ai aimé comme tout le monde
Et je sais que, depuis toujours,
Les prés mouillés sont mis au pied de l’année.
Au chevet de nos coeurs l’amour dépose
La frissonnante nouveauté des mondes.

Boris Pasternak, Par-dessus les barrières

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 Cette folie – ce cheval, où te mènera-t-il ?
L’espace galope sous toi,
nul besoin de route.
Viens donc,
parle-moi depuis l’avenir, ami qui existe en moi
aujourd’hui. Ami-prolongement.
Je suis, moi aussi, un bout de ta trame.
Donne-moi ta main, par-dessus le temps.
Asseyons-nous. Éteins la lumière.
As-tu besoin du soleil ?

Nikiforos Vrettakos, Conversation hors du temps

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La nuit, quand le pendule de l’amour balance
entre Toujours et Jamais,
ta parole vient rejoindre les lunes du cœur
et ton œil bleu,
d’orage tend le ciel à la terre.

Paul Celan, La nuit

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 Je m’arrache à mes visions et je m’arrache les yeux chaque jour qui passe.
Je ne veux pas voir, je ne peux pas voir les hommes mourir chaque jour.
Je préfère être de pierre, être sombre,
à supporter le dégoût de me ramollir en dedans et sourire
à droite et à gauche afin que prospère ma petite affaire.

Je n’ai d’autre affaire que d’être ici à dire la vérité
au milieu de la rue et à tous les vents :
la vérité d’être vivant, rien que vivant,
avec les pieds sur terre et le squelette libre dans ce monde-ci.

Que diable gagnons-nous à bondir jusqu’au soleil avec nos machines
à la vitesse de la pensée ; que gagnons-nous
à voler au-delà de l’infini
si nous continuons à mourir sans aucun espoir de vivre
hors du temps des ténèbres ?

Gonzalo Rojas, Contre la mort

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 à la fin
il est bon d’être seul
une étoile se faufile parfois
par le plafond
comme un sou
dans le tronc des aumônes

elle entre chez toi
et s’en va aussitôt
mais tu es le seul
au monde
à voir
sa lumière

Radu Ștefănescu, Le bout du tunnel

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A la sixième extinction
de Masse je serai là tout près de toi mon Enfant mon Amour et t'emporterai
loin de ce si prévisible fracas

Ni les glaces ni ces tenaces menaces
Ne sauront pouvoir encore nous submerger

©   Well, Anthropobscène

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsqu'on cesse d'être illogique,
on devient une machine.

Patricia Wentworth, La plume du corbeau

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Amour artificiel
Recherche
Intelligence superficielle

©   Well, 01000010 01101111 01101110 01101000 01100101 01110101 01110010 00001101 00001010
Bonheur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sexyrobotgirl

 

How does the “I'm not a robot” checkbox work

 

 

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What we loved in your outdated generation,
it is the facetious desire to believe
that Love is stronger than anything.

©   Well, Incredible these humanoids !

Aaahaah Ahhhaaaaa Aaaaaaahaaaaaa !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
W
De nos jours, l'individu est pour ainsi dire race éteinte.<br /> <br /> Ce que nous avons, c'est le drame du robot -<br /> <br /> l'homme de l'âge de la machine,<br /> <br /> qui fonctionne comme un rouage.<br /> <br /> <br /> <br /> Henry Miller, Le Monde du sexe (1940)
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