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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
16 septembre 2021

Le monstre intérieur

 


Je vis dans des mondes parallèles
Agrippé à des tessons de bouteilles
Mon esprit vit et s’enfuit
Vers un infini sans bruit
Mon corps grossit ou rétrécit
Quand je suis seul dans mon lit
Toujours actif sans aucun répit
J’élabore et vis mon insomnie
Un monstre est en moi, je vis avec lui
Quand je ferme les yeux, il me suit
Tout me pèse mais je vole sans ailes
Et on observe ma vie vue du ciel
Il me parle et souvent crie
J’ai mal à la tête car jamais il n’oublie
Il me bouscule, me tâche
Il frappe à la nuque toujours lâche
J’ai beau me retourner
Il parvient toujours à me retrouver
Alors pour ne pas mourir
Je dois le nourrir
Pour ne point périr
Je dois écrire
En ce moment, je le sens derrière moi
En cet instant troublant, il fait la loi
Il est content, il sait qu’il vit
Puisque j'écris ses cris

Romain Werlen, Mon monstre intérieur

Jean-bernard Thiele xl

Dans son livre, le Père George de Saint Hirst différencie les démons.

Le prince Satan est «le tentateur qui pousse l’homme vers le mal et le renvoie à des choix».
C’est lui qui te ferait prendre des mauvaises décisions.

Lucifer, «l’ange déchu, veut accéder à la connaissance de Dieu».
Ce démon te pousserait à utiliser tes connaissances avec un seul but :
accéder au pouvoir.

Ces deux démons (ceux dont on connait les noms depuis belle lurette) sont les pires
puisqu’ils «peuvent être présents dans des millions d’individus en même temps».
 Il existerait d’autres démons plus inoffensifs qui sont personnels à chacun.

Jasmine Legendre, Oui c’est possible de vous faire « nettoyer » gratuitement

DOMINIQUE JAMES FINE ART PHOTOGRAPHY

L’intériorité chez Marc Aurèle

Avec le stoïcisme impérial apparaîtrait l’intériorité.
De fait, de nombreux passages dans les Pensées pour moi-même enjoignent à un retour à soi,
« petit champ de l’âme », ou « citadelle »

Il ne s’agit pourtant pas tout à fait de « retour à soi ».
Marc Aurèle parle bien de sa propre âme comme d’une retraite – un endroit où s’abriter ;
un lieu qui soit aussi un ordre, un ensemble ordonné. Il s’agit d’ailleurs plus d’une construction de son intérieur que du renvoi à un intérieur déjà constitué, qu’il faudrait rejoindre ou auquel il faudrait s’ajuster ou se conformer. Parler de sa propre âme comme d’une retraite atteste qu’on a rapport à son âme comme aussi à quelque chose d’extérieur, non pas exactement comme à quelque chose à quoi on se reconnaît identique. Il y a construction, aménagement d’un intérieur qu’on cisèle par des exercices et par des notions: « des formules brèves, élémentaires qui, dès qu’elles se présentent, suffiront à écarter tout chagrin et à te renvoyer sans irritation aux affaires auxquelles tu reviens ».

Une telle construction de l’intérieur a pour condition la « plasticité » de la partie dirigeante (hêgemonikon) :
« La partie dirigeante de l’âme, c’est ce qui s’éveille soi-même, ce qui se modifie soi-même, ce qui se fait soi-même tel qu’il veut et ce qui fait que tout événement lui apparaisse tel qu’il le veut » (VI, 8). La partie dirigeante n’est pas donnée, elle est modifiable, et il est en mon pouvoir d’agir sur mon âme et de la façonner : « À quoi donc fais-je en ce moment servir mon âme? À chaque occasion se poser de nouveau cette question et examiner ce que j’ai en ce moment dans cette partie qu’on appelle dirigeante et de qui j’ai l’âme en ce moment.
N’est-ce pas celle d’un petit enfant? d’un adolescent ?
d’une femmelette ?
d’un tyran ? d’une bête de somme ? d’une bête sauvage ? ».

De la colorer, la pensée aura les caractéristiques des représentations les plus fréquentes ;
« car l’âme se teint de ses représentations ».
On peut se composer l’âme qu’on veut.
Face à l’extériorité des choses, qui ne peuvent ni changer notre âme, ni la mouvoir,
c’est l’âme seule « qui se transforme elle et se meut elle-même ».

Frédérique Ildefonse, La multiplicité intérieure chez Marc Aurèle (janvier 2004)
Dossier complet

Martin-ZurmÅhle-Goddess-of-the-Wind-BW

Tous les samedis soir
Elle y avait droit et pas toujours droit
À son monstre intérieur

©    Well, Ta mère suce des bites en enfer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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