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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
19 décembre 2019

Urbex

 

L’URBEX, allié ou ennemi du patrimoine oublié ?

Abréviation de l’anglais « urban exploration » (« exploration urbaine » en français), l’URBEX apparaît à partir des années 1990 dans de nombreux pays anglo-saxons. Elle s’est ensuite développée en France au fil des explorations de quelques passionnés de catacombes et d’autres galeries souterraines parisiennes.

Activité restreinte à une minorité, l’URBEX séduit aujourd’hui de plus en plus d’adeptes à travers le monde. Nommés urbexeu(se)s, cette nouvelle génération d’aventuriers urbains explorent alors clandestinement les sites construits et abandonnés par l’homme, appareil photo à la main pour immortaliser chacunes de leurs pérégrinations insolites.

Urbex nude1

Usines désaffectées, châteaux abandonnés, églises oubliées ou encore prisons désertées, les lieux sont multiples et se situent souvent dans des zones reculées et peu touristiques. Pour autant, l’indéniable engouement pour cette pratique génère bon nombre d’interrogations sur une activité aux contours et motivations floues. Car, si l’URBEX permet de recueillir des données sur des zones publiques du paysage urbain, rappelons qu’il s’agit avant tout d’une démarche illégale et dangereuse. Aussi et outre l’ambivalence de notre positionnement face à l’essor de cette pratique, on peut se demander s’il est de bonne augure « d’intégrer » voire même de prendre en compte celle-ci dans divers programmes, notamment ceux liés la protection du patrimoine oublié et de sa mémoire.

L’URBEX : une nouvelle pratique « archéologique » au service du patrimoine délaissé ?
Pénétrer sur un site ancien, une église, une manufacture, un manoir en ruine, une ancienne carrière et éprouver l’excitation que procure l’interprétation des traces laissées au sol ou sur les parois, est une situation bien connue de la plupart des archéologues. Pour le dire autrement, qui mieux qu’un archéologue pour comprendre un(e) urbexeur(se) dont la motivation est notamment la préservation de l’état d’un lieu voire une forme de « commémoration » d’un passé en cours de décomposition ? Notons que la récente diversification des champs de recherches archéologiques et l’essor de l’archéologie dite « industrielle » sont autant de paramètres susceptibles de rapprocher l’URBEX de l’archéologie du monde contemporain.

Marion Spataro, Deuxième-temps 

Nurbex-Nu-13

"Ce qui me plait dans l'urbex c'est de partir à l'inconnu, ne pas trop savoir ce qu'on va trouver en poussant une porte ou en parcourant trois kilomètres dans la forêt pour aller visiter un endroit qui n'est peut-être pas là ou qui est en ruines", confie Timothy Hannem. C'est aussi d'arpenter des lieux parfois impossibles à visiter en temps normal ou qui cachent une histoire oubliée de tous, ou presque.

En grandissant, l'explorateur a en effet commencé à s’intéresser à l’aspect architectural et historique des lieux, et réalisé qu'ils étaient bien plus que des constructions délaissées par l'homme. A chacune de ses expériences, il s'applique désormais aussi bien à se rendre sur le terrain qu'à mener l'enquête pour découvrir l'histoire qui s'y cache.


Il arrive cependant que ce soit le passé qui vienne à sa rencontre. C’est ce qui s’est produit pour un endroit qu’il nomme l’Orphelinat sans avenir. Après avoir relaté sa visite et publié ses photos sur son site internet, il a été contacté par d’anciens pensionnaires de l’établissement. Ils ont fini par l’accompagner sur les lieux pour une visite guidée, révélant une toute autre facette de l'orphelinat.

"Cette histoire m’a permis de prendre du recul", précise le passionné. "J'ai réalisé l’importance de faire des comptes-rendus complets et respectueux pour quelque part faire perdurer la mémoire de ces lieux qui n’existent parfois nulle part ailleurs et sont voués à disparaître".

Emeline Férard, L'urbex, explorer les lieux abandonnés pour faire perdurer leur mémoire 

Sheena-Williams-Urbex-04

La maison près de la fontaine
Couverte de vignes vierges
Et de toiles d'araignée
Sentait la confiture et le désordre
Et l'obscurité
L'automne
L'enfance
L'éternité

Nino, Ferrer, La maison près de la fontaine

Laurent Van Assche

J' M̂ les ruines
et les murs-murs du temps
qui tant rumine

©    Well, Orbi Urbex et tout le fourbi

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Le danger principal, c'est de prendre froid, non ?<br /> <br /> Superbes photos, en tout cas.<br /> <br /> Bises éblouies<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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