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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
31 janvier 2015

Voilà

Tics de langage à faire taire d’urgence !
Ils servent à meubler notre discours, à nous détacher de notre propos, à conclure sans faire le moindre effort, à interpeller notre interlocuteur (qui n’a rien demandé). Ces mots parasites trahissent notre maladresse et notre manque de maîtrise. Mais pour parvenir à s’en débarrasser, encore faut-il savoir les identifier. D’abord chez autrui, puis dans notre propre langage. Florilège.
___ Voilà ___

Pas facile de conclure, n’est-ce pas ? Pas facile de trouver une chute à nos propos, surtout quand ils sont improvisés…

Heureusement, les conclusiophobes ont trouvé leur meilleure amie, leur alliée, leur sauveuse… c’est la préposition « voilà ». D’ordinaire, elle s’emploie en début de phrase, pour introduire une conséquence : « Voilà pourquoi bla bla bla »; pour annoncer un dénouement proche ou aborder (enfin) le point essentiel :« Nous y voilà ! »;  en fin de phrase, pour clore une démonstration ou une énumération : « Et voilà ! ». Jusque là, tout va bien.

Pourtant, trop souvent, « voilà » est utilisée à l’oral comme un signe de ponctuation, sans réelle signification : « J’ai fait mes études à Oxford, j’ai travaillé trois ans dans une banque d’investissement, j’ai deux canaris et un cochon d’Inde. Voilà . ». Voilà quoi ? Par définition, quelqu’un qui emploie « voilà » pour conclure ne veut pas se mouiller. Il dit en substance à son interlocuteur : « je te balance tout ça, tu en fais ce que tu veux, débrouille-toi ! ». Il lui laisse le rôle d’interpréter ses propos, ce qui n’est pas sans risque.

 Et si vous faisiez le travail jusqu’au bout ? Nul besoin d’éliminer complètement « voilà », il suffit de l’utiliser de la bonne manière : « J’ai fait mes études à Oxford, j’ai travaillé trois ans dans une banque d’investissement, j’ai deux canaris et un cochon d’Inde. Voilà pourquoi je pense avoir toutes les qualités pour rejoindre votre groupe… ».

Laplumeapoil

unsung_by_theothercastle-d2ztwsv

- Mademoiselle, ça fait déjà plus de trois cardeurs qu'on discute,
je vous ai payé un soda et une saucisse-frites,
faudrait, ptêt, voilà quoi !
...

Well, Vois l' lit ou Voile-là

 

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