Droit
Afin d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application de la convention du 10.12.1984
l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin
"Journée Mondiale de Soutien aux Victimes de Torture"
Le droit ne fait pas la paix, il fait la guerre.
Charles Peguy
La chose importante, primordiale, qu’il faut absolument connaître, c’est de savoir qui a gagné dans nos guerres modernes?
Ce ne sont pas les forces démocratiques, pas les Alliés, pas le droit sur la pseudo barbarie, ni les droits de l’homme, ni même les Juifs. Depuis déjà plusieurs siècles que ça monte du Sud, c’est tout simplement le Nègre qui envahit tout, submerge, engloutit notre monde occidental, aux Amériques, Nord et Sud d’abord, puis maintenant en Europe. Athènes et Rome bien avant, craquèrent sous poussée négroïde, tout ça bien organisé par des Blancs à tête d’épingle qui, pour un rapport immédiat, préparaient un avenir apocalyptique que nous commençons à entrevoir.
C’est ça la grande, l’immense Marée Noire, la vraie.
Louis-Ferdinand Céline, Écrits de guerre
Je réclame le droit de partout effacer
Les pas renouvelés des troupes étrangères
Et de chanter au nez de la maréchaussée
Si ça me botte II pleut bergère
Je réclame le droit de faire comme si
Nos fronts étaient sans ride et nos cœurs sans souffrance
Et comme si la guerre était un chien assis
Aux pieds parfaits de notre France
Je réclame le droit de croire au lendemain
De croire à la musique au bonheur au décor
Au grand soleil qui fait aux arbres du chemin
Danser pour nous des feuilles d'or
Je réclame le droit de chasser les hiboux
Louis Aragon, Je plaide pour les rues et les bois d'aujourd'hui
« PAQUET » OU PRIX D’UN ESCLAVE
Qu’il est loin, le temps d’Henri le Navigateur, où les Portugais obtenaient une quinzaine de nègres pour un cheval et une négresse pour un plat de barbier ! Au seizième siècle, un noir ne se vend encore que dix ducats au Congo et, au dix-septième siècle, vingt écus à Benguéla. Vers 1750, le prix est d’environ trente pistoles ; et à la fin du dix-huitième siècle, il monte à cent cinquante barres de fer, soit à quinze livres sterling. C’est que les frais augmentent pour les marchands de chair humaine. Il faut se pourvoir au loin, payer les frais des caravanes, les droits de passage et d’étal, verser une bienvenue au Mafouc qui préside à la traite congolaise.
Au temps où négociait le capitaine Degrandpré, en 1786, le prix d’un esclave atteignait cinq cents francs, payés en pièces d’étoffes (guinée indienne, nicanée, bajutapeau rouge et bleue de Hollande), fusils, eau-de-vie et baril de poudre. Et c’est sensiblement de même que se payait, en 1816, un noir du Congo. Au milieu du siècle dernier, son prix était d’un fusil, d’un sabre dit manchette, d’un baril de poudre, de seize bouteilles de rhum et d’autant de pièces d’étoffe. De-ci, de-là, un rasoir, une paire de ciseaux, des assiettes, des bagatelles grossissaient le paquet, ainsi appelait-on l’achat des nègres.
Pour combattre la nostalgie et le marasme qui les enlèvent, leurs satellites, les barraconniers les font sortir deux fois par jour et les contraignent à s’asseoir, enchaînés, au milieu de la cour du tronc. L’un d’eux entonne un chant africain et frappe des mains en mesure : malheur à l’esclave qui ne l’imite pas. Le fouet siffle au-dessus du cercle de chair humaine et lui imprime par la terreur l’obligation de se livrer au rire et à la joie. Ce rire, si nécessaire à la santé, le barraconnier l’obtiendra par la pitrerie, en se livrant à des contorsions de vieux singe peinturluré de blanc et de jaune.
Émile de La Roncière, Nègres et Négriers
Si la société se démet du droit d’infliger la peine de mort, chacun se fera immédiatement justice à lui-même,
et la sanguinaire vendetta viendra frapper aux portes.
Johann Wolfgang von Goethe, Maximes et réflexions
We cannot turn back
I have a dream ! qu'il disait
We are free at last
© Well, But all of those vows we made ♩♭ Were never to be ♪♫♯