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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
18 janvier 2024

Réarmement démographique

 

 


Emmanuel Macron annonce un congé de naissance et un plan contre l’infertilité
en vue du « réarmement démographique » du pays
M. Macron a notamment esquissé les contours du futur congé de naissance.

Autre annonce faite par M. Macron : la mise en place d’un vaste plan contre l’infertilité,
pour permettre un « réarmement démographique ».
L’idée n’est pas nouvelle : en février 2022, lors du premier quinquennat, un rapport censé inspirer une « grande stratégie nationale »
avait été remis sur ce sujet au ministre de la santé de l’époque, Olivier Véran.

Les deux auteurs, le professeur Samir Hamamah, chef du service biologie de la reproduction au CHU de Montpellier,
et Salomé Berlioux, fondatrice de l’association Chemins d’avenirs, dressaient le constat que près de 3,5 millions de personnes étaient touchées par l’infertilité.
Ils appelaient le gouvernement à lancer une stratégie nationale de lutte contre l’infertilité
et formulaient une série de propositions pour sa mise en œuvre.

Solène Cordier, Emmanuel Macron annonce un congé de naissance et un plan contre l’infertilité en vue du « réarmement démographique »
Publié le 17 janvier 2024

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« Essayer de faire un enfant a bouffé sept ans de notre vie »

De plus en plus de couples consultent pour infertilité.
Des premiers tests aux essais ratés, plongée dans les affres de la procréation assistée.


Au début, ils en ont ri.
Ils ont fait les bons élèves, cela faisait partie du jeu, et puis c’était excitant :
fini le petit coup debout dans la cuisine, on va faire l’amour allongés, comme des vieux.
Ou en ­levrette, c’est encore plus ­efficace.
Tu vas faire le poirier sur le lit après.
Un quart d’heure.

Quelques poiriers plus tard, elle a commencé à guetter ses cycles.
Quatorze jours plus ou moins trois, allez, c’est maintenant.
Ils faisaient encore des blagues grivoises sur la fenêtre de tir.
Puis c’est devenu moins drôle.
Elle s’est inquiétée.
A tenu un registre de son corps comme d’un animal sauvage que l’on cherche à dompter :
la température qui monte, qui descend, les glaires, la libido.
Douleurs dans le bas-ventre, seins lourds, espoir… et les règles.
Fichu cycle, imperturbable, sauf lorsqu’il s’agit de nous jouer des tours.
Il a bien fallu finir par le dire :
« On n’arrive pas à avoir ­d’enfant. »
Pour tous les couples que nous avons ­rencontrés, c’est ici que commence l’histoire.

« Joshua, 4 mois, Auckland, 1990

Le « problème »

Combien de fois entend-on cette phrase ?
« Le problème vient de moi. »
Et sa variante : « C’est ma faute. »
Dans son jardin chartrain, Pierre ne ­déroge pas à la règle.
« Le problème vient de moi.
Disons que si c’était des javelots, il n’y en aurait pas beaucoup et je ne les lancerais pas très loin. »
Les tests s’enchaînent, une feuille de résultats arrive par courrier, dont Pierre comprend un mot : « insuffisant ».
Coup de fil au gynéco.
« Le mec me dit : “Ça veut dire que vous ne pouvez pas avoir d’enfant.”
C’était comme un coup de poing dans le cœur. »

At 8 Years Old, My Mother's Boyfriend Made Me His Sex Slave

Le sexe

Lorsqu’on n’arrive pas à avoir d’enfant, un drôle de mouvement de balancier s’opère dans la vie sexuelle.
D’abord elle ­s’intensifie, jusqu’à devenir ­calculée et obligatoire.
Puis elle devient totalement accessoire, lorsque la procréation bascule du côté de la médecine.
Pierre et Véronique gardent un souvenir pénible de cette première ­période, où ils consignaient les dates de leurs ébats prévus.
« Je crois que c’est le pire moment de ces quatre années pour moi, dit Pierre.
Ces trois mois où nous devions faire l’amour entre le 11e et le 18e jour.
 Nous faisions des bandes sur le calendrier, tout était calculé. »
Ils ont fini par ­craquer.
« C’était comme pointer au travail », dit Véronique.
Ils ont fait le sexe buissonnier.
« On s’est dit : “Si on n’a pas envie, on ne le fait pas.” »

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L’épilogue

Elle dit : « le dernier échec », se ­reprend, rectifie :
« l’ultime échec ».
Il y a un an, Florence a fait un énième transfert d’embryon.
Pas de grossesse.
« Le gynéco a prononcé ces mots qu’on redoutait depuis sept ans :
On a fait tout ce que l’on pouvait pour vous.
Aujourd’hui, je ne vois pas ce que je peux faire d’autre.”
J’ai vécu un effondrement total.
L’impression que je n’allais pas me relever. »
Aujourd’hui, Florence et ­Philippe ont choisi d’arrêter toutes les démarches, y compris la procédure d’adoption engagée.
« J’ai fait le calcul : j’ai passé plus de sept mois de ma vie à ­attendre des résultats, constate-t-elle.
Cette attente, c’est une torture psychologique.
Lorsque nous avons décidé d’arrêter, j’ai ressenti un soulagement énorme de ne plus avoir à subir cela. »

Clara Georges,  Essayer de faire un enfant a bouffé sept ans de notre vie
Publié le 25 août 2017

Naked woman sperm

Réarmement démographique :

Une grenade dans chaque couille
dès que tu te sens prête ma guerrière ma belliqueuse ma va-t-en-guerre
à ton signal je me dépigouille !

©   Well, L'Ɐmour on n'en a plus vraiment trop à foutrƏ
             Bandzouille !!!




 

 

 

 

 

 

 

 

 

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