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A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
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Qu'on m'enterre sans commentaires !
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
A Worst A Day : GalerÏe IconographÏk et LittéraÏre
  • La photographie est la littérature de l’œil. (Remy Donnadieu) Créer, c’est vivre deux fois. (Albert Camus) J'ai photographié la pluie et la journée est passée entre les gouttes. (Bata Radu) La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. (Charles Du Bos)
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Diaporama Awad Art
20 mars 2020

Vitamines

 

 

Tout le monde rêve.
Si tu ne rêvais pas, tu deviendrais fou.
J'ai lu des trucs là-dessus. C'est une soupape. Les gens rêvent quand ils dorment.
Ou alors, ils deviennent dingues.
Mais moi, quand je rêve, je rêve de vitamines.
Tu comprends ce que je te dis ?

Raymond Carver, Les vitamines du bonheur 

Artist Paints While Under The Influence Of 20 Different Drugs

Under The Influence Of 20 Different Drugs

On peut alors se demander : qu'est-ce qui fait le drogué ?
Une réponse classique, reprise dans la préface de Jean Thuillier au livre Phantastica de Louis Lewin, affirme :
« Dans une quête avouée ou inconsciente, l'homme a recherché par les drogues des paradis artificiels pour échapper à ses conditions d'existence, soulager ses douleurs physiques ou morales, communiquer avec les dieux, sacrifier à des rites ou secouer l'ennui d'un ego trop fortement équilibré ou trop pauvrement structuré».
Pourtant, la drogue est aussi un produit « qui à doses faibles ou moyennes provoque chez l'homme des syndromes psychiatriques réversibles ».
L'usage de tels produits dans la civilisation contemporaine inscrit la modification de conscience comme un but ou une exigence non négligeables de l'activité humaine. Aussi la société tente-t-elle d'établir un point de repère, un standard distinguant le bien et le mal,
l'usage et la manie, en se servant des concepts de réversibilité et d'irréversibilité.
Mais le maniement extrêmement délicat de ces concepts (l'escalade, inéluctable ou non ?) conduit souvent à faire de l'irréversibilité
(« le » drogué qui ne s'en sort pas) la cause de la marginalité.
Et c'est cette marginalité même qu'il s'agirait de réduire paradoxalement :
comme si la société ne pouvait avoir d'autre but et d'autre méthode que l'intégration, seul moyen de salut. 

Olivier Juilliard, Alain Ehrenberg, Alain Labrousse : Drogue 

Dopamine Haris Nukems1 

Tout a commencé par une blague.
Je m'en souviens comme si c'était hier.
Je lui ai demandé ce qu'elle serait prête à faire pour me prouver son amour.
Elle m'a répondu qu'elle ferait n'importe quoi.
Alors j'ai souri et elle aussi.
Les inconscients. 

[...] 

Continuer de te mentir en caressant ton dos sous ton pull,
puis tes seins par-dessus ton soutif, puis mes doigts dans ta culotte, putain est-ce que ça te ferait ralentir ?
Où allons-nous garer cet engin ? Devant l'aérogare 1 ou dans le parking ? Pourquoi cette place de parking porte-t-elle le
numéro 1D6 ?
Cela ressemble à « indécise », pas vrai ?
Combien de temps elle dure cette pilule ?
Pourquoi les portes automatiques s'ouvrent-elles avant qu'on les touche ? Pourquoi ces néons blafards nous donnent l'impression de gambader sur la lune ?
Faisons-nous vraiment ces bonds de six mètres ou est-ce une illusion ?
Peux-tu recommencer à m'embrasser SVP ?
Cela te dérangerait-il que je décharge dans ta bouche ?
Tu accepterais qu'on s'enferme aux chiottes pour que je baise ton visage ?
Tu m'avaleras si je te lèche la chatte ?
C'était bien ? C'était très très bien ?
Bon sang c'était super mais quelle heure est-il maintenant ?
Pourquoi les nuits doivent-elles TOU-JOURS être remplacées par des journées ? 

Frédéric Beigbeder, Nouvelles sous ecstasy 

Acid 5 - TYLER SHIELDS  

Mais quelque chose m'empêchait de revenir au monde de Norma Jean.
Ça n'était ni l'ambition ni le désir de devenir riche ou célèbre.
Je ne sentais pas au fond de moi un talent qui ne demandait qu'à s'épanouir.
Je ne me trouvais même pas belle ou particulièrement séduisante. Mais il y avait en moi une sorte de folie qui ne voulait pas céder.
Elle ne cessait de me harceler, non pas sous forme de mots mais de couleurs :
pourpre et or, blanc lumineux, vert et bleu...
Les couleurs dont je rêvais dans mon enfance lorsque j'essayais d'échapper au monde morne et sans amour où vivait Norma Jean,
la petite esclave orpheline.
Ce monde-là, je le fuyais toujours, mais il continuait à m'environner. 

Marilyn Monroe, Confession inachevée 

Is That All There Is Marilyn by Saint Hoax

- T'as pas vu Molly ?
- L'est couchée-debout au lit
Pour toute la nuit
...

©   Well, Mais Demain Mourra Aujourd'hui
Yaba si j'y suis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Lire ton billet le soir, est-ce que ça empêche de dormir ? ;-)<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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